Son architecture extérieure

Construite sur des terrains donnés par trois cultivateurs soient René Dupont, son fils Édouard et J.-B. Fournier, elle repose sur les mêmes fondations que la précédente datant de plus de 160 ans, sur une surface intérieure de 150’ x 90’, avec des murs latéraux haussés de 25’ à 28’ en moellons alors que la façade en pierre de taille qui proviendrait du Mont St-Grégoire est façonnée pour lui donner une allure particulière.

Le portail à deux vantaux et ses deux portes latérales en chêne (souvenir du 150e de la paroisse civile, 1835-1985), cadrent bien avec les trois baies vitrées d’époque. Une statue du Saint Patron est bien nichée dans la pierre épousant le toit et descendant en cascade ornementale.

Le grand architecte montréalais Victor Bourgeau fut appelé à donner son avis sur les plans de la nouvelle construction et le gros œuvre fut accordé à monsieur François Archambault.

Assurée pour un montant de 11 500 $ au moment de sa bénédiction en 1875, en date d’aujourd’hui elle est protégée avec son contenu pour une valeur de 3 800 000 $.

Son architecture reflète bien les lieux de culte d’influence française du XIXe siècle au Québec.

Historique

Quand, dans la Seigneurie Debartzch, la paroisse de Saint-Damase fut fondée en 1835, déjà par décret de l’évêque de Québec, Mgr Bernard Claude Panet, son territoire était élevé au rang de paroisse religieuse en 1829, sous le vocable de Saint-Damase en l’honneur de Damase 1er qui fut au 3e siècle, le 37e pape dans la succession de Saint-Pierre.

À mesure que la forêt reculait par le défrichement de terres et le besoin de sol arable pour faire vivre les nombreuses familles s’y établissant, il fallait aussi répondre à des besoins importants des paroissiens-croyants qui désiraient des services religieux plus adéquats.

Une chapelle fut alors construite en 1822, puis démolie et remplacée par une première église de pierre bénite en 1837 et consumée par la foudre en 1871. Donc, un troisième lieu de culte dû être érigé et a été bénit en 1875.

Le clocher

Unique, aux lignes hardies et élancées, à double lanternons avec ses 24 ouvertures arquées, enjolivées de frises dentées, de 4 œils-de-bœuf et d’autant de lucarnes, domine comme un épi de faîte, une croix bronzée haute de 9’ et fleuronnée du symbole de notre culture, la fleur de lys. Cette croix repose sur une coupole qui, comme le clocher et la toiture en tôle, est agrafée à la canadienne. C’est dans le cœur de ce clocher qu’habite en permanence une cloche.

La cloche

Bien assise sur deux chevalets dans le beffroi, elle pèse 1 786 livres à 36’’ de hauteur du cerveau à la pince avec un diamètre de 45’’ à sa base, avec un battant mesurant 26’’ de la pointe à la chasse. Y est inscrit « Paroisse de Saint-Damase 1873 », elle fut coulée chez les fondeurs « Mears & Stainbank, Founders » de Londres.

La cloche, cet instrument de communication sacré et répondant à la tonalité Fa, fut baptisée au sol en 1874 par Mgr Charles Larocque, 3e évêque de Saint-Hyacinthe avec le prénom des parrains et marraines : Marie, Charles, Émile, Miséricordia et Joseph. Pour y accéder, c’est 24 marches d’escalier et 45 barreaux d’échelle qu’il faut gravir.
Depuis 145 ans, elle retentit et appelle toujours.

Notre équipe

Équipe pastorale

L’abbé Luc Richard, prêtre curé
Pierre Seyer, vicaire dominical
Gaétan Poirier, chargé de pastorale paroissiale
Cynthia Plante, responsable de la catéchèse, parcours 1

Conseil de fabrique

Gaëtan Deschênes, président
Jean-Paul Poirier, vice-président
Jean-René Beauregard, marguillier
Yvan Beauregard, marguillier
Lucien Hamel, marguillier
Patricia Soly, marguillière

Administration

Carol-Ann Morin, secrétaire et préposée à l’administration
Chantal Jean, préposée au cimetière